hán Wašíču
hán Wašíču (signifie « je suis un blanc » en lakota)
À l’été 2022, j’ai été sollicité pour photographier le festival international du Pow Wow de Steinbourg. Après 3 ans de photos reportages entouré d’indiens, de cow-boys et de trappeurs, j’ai décidé d’aller à leur rencontre.
Voilà comment j’ai rencontré Francis, Luc, Christophe et Castor dans leur quotidien. Leur point commun ? Une enfance durant laquelle ils jouaient aux indiens. Quelques années plus tard, c’est au cours de nombreux festivals organisés dans toute la région, en Allemagne, en Belgique… qu’ils se sont passionnés pour la culture amérindienne. Aucun d’eux n’a d’origine généalogique amérindienne. Ce sont « des putains de blanc ». J’ai rencontré de doux rêveurs qui idéalisent un temps où l’homme connaissait la nature et respectait son environnement. Aujourd’hui ils tentent bien que mal de perpétuer cette culture avec nostalgie. Ils affirment que les écrits sur les origines et traditions de cette culture sont peu nombreux et se contredisent.
Ils s’accordent sur un point : les 25 et 26 juin 1876 marquent la fin de la culture amérindienne.
La bataille sanglante de Little Bighorn, marquée par la victoire écrasante des forces combinées des tribus Lakota, Sioux, Cheyenne du nord et Arapaho sur celle du 7ème régiment de cavalerie de l’armée américaine, dirigée par le lieutenant colonel George Amstrong Custer, poussera « les blancs » à parquer les indiens dans des réserves, restreignant ainsi leur liberté et mettant fin au mode de vie nomade de ces tribus.